Ca va faire du bruit... Beaucoup de bruit... C'est scandaleux!

Le Rapport qui annonce clairement qu'on nous prend joyeusement pour des cons sortira cette semaine, voici en gros les fuites qui ont été annoncées.

Quand sous prétexte de faire du Bio, on aggrave la Crise Alimentaire, c'est surement la fête à Washington, mais à l'autre bout du monde, ce ne sont que funérailles sur funérailles et les coupables s'en tape royalement tant que personne dit ou ne s'aperçoit de rien!

Ce rapport a été tenu secret, sa sortie a été retardée volontairement afin de permettre aux biocarburants de se développer plus vite, aux adeptes de la spéculation de s'en mettre pleins les poches et à ceux qui meurt de faim de remplir un peu plus les cimetières...

Bush annoncait 3% de responsabilité des biocarburants sur la crise alimentaire...

foutaise!

Le chiffre annoncé dans ce rapport est de 75%!!!!

Mais voyez vous même

Je vous poste 2 articles,

un du figaro et un de l'Expansion 

Lyz 

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Article du Figaro : 

Les biocarburants de nouveau mis à l'index

Une enquête de la Banque mondiale montrerait que les biocarburants sont coresponsables de la hausse des prix alimentaires, ce qui contredirait les affirmations du gouvernement américain.

Le quotidien britannique The Guardian révèle aujourd'hui dans ses colonnes une étude confidentielle de la Banque mondiale, réalisée par l'économiste Don Mitchell. L'étude, achevée en avril et sujette à polémique, n'aurait pas été rendue publique.

Le rapport a observé une hausse de 140% d'un panier de prix alimentaires depuis 2002 jusqu'en février 2008. Il est précisé que «la hausse des prix de l'énergie et des engrais ont contribué à une hausse de seulement 15%, tandis que les biocarburants ont contribué à une hausse de 75% sur cette période».

Cette étude va à l'encontre des affirmations du président George W. Bush, qui soutient que les agro-carburants ont provoqué seulement une hausse de 3% et que la croissance de la demande chinoise et indienne est le facteur dominant dans cette inflation, selon le quotidien britannique.

Le rapport cité par le Guardian, souligne que les sécheresses en Australie n'ont pas eu un impact significatif, ni «l'augmentation rapide des revenus des pays en développement n'a pas débouché sur une hausse importante de la consommation mondiale de céréales et n'a pas été un facteur important de hausse des prix».

«Sans l'augmentation des biocarburants, les stocks mondiaux de blé et de maïs n'auraient jamais chuté aussi sensiblement et la hausse des prix due à d'autres facteurs aurait été modérée», souligne le rapport. Les biocarburants ont créé des déséquilibres puisqu'une partie des céréales n'est plus destinée à l'alimentation mais aux carburants.

Cette étude pourrait mettre la pression sur les chefs d'Etat et de gouvernement des pays industrialisés du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) qui sont réunis du 7 au 9 juillet à Toyako (Japon). La question de la crise alimentaire sera justement évoquée lors de ce sommet.

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Article de l'Expansion :

Les biocarburants, premier facteur de la flambée des prix alimentaires

Selon un rapport de la Banque Mondiale dont le Guardian publie des extraits vendredi, le développement des biocarburants serait le principal responsable d'une hausse des prix alimentaires estimée à 140% entre 2002 et février 2008. Les carburants verts seraient en effet à l'origine d'un bond de 75% alors que l’énergie et les engrais n’auraient contribué qu’à une hausse de 15%.

Rédigé par un économiste de la Banque mondiale, Don Mitchell, le rapport contredit les affirmations de George W. Bush, selon lequel les biocarburants n’expliquent que 3% de la hausse des prix alimentaires. Pour le président américain, la croissance de la demande chinoise et indienne est le facteur déterminant. Le quotidien britannique affirme que le rapport, achevé en avril, n’a pas encore été publié pour éviter une crise politique avec la Maison Blanche.

La demande des pays émergents « n’a pas été un facteur important de la hausse des prix »

La Banque mondiale considère que « l’augmentation rapide des revenus des pays en développement n’a pas débouché sur une hausse importante de la consommation mondiale de céréales et n’a pas été un facteur important de la hausse des prix ». En revanche, l’utilisation croissante de biocarburants aux Etats-Unis et en Europe, qui souhaite qu’en 2020 10% du carburant pour le transport soit d’origine végétale, a eu un impact majeur.

En effet, « sans l’augmentation (du recours) aux biocarburants, les stocks mondiaux de blé et maïs n’auraient pas baissé autant et les hausses de prix causés par d’autres facteurs auraient été plus modérées », souligne le rapport.

La course au carburants verts a aussi créé des distorsions de marché. Elle a, d’une part, détourné une partie des céréales du marché alimentaire, notamment à cause des subventions agricoles allouées. Aux Etats-Unis, un tiers du blé récolté est utilisé pour la production d’éthanol. Et d’autre part, elle a alimenté une spéculation boursière sur le marché des céréales.

Les biocarburants, qui sont pour leurs promoteurs une alternative écologique aux énergies fossiles et permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, seront au menu du G8 au Japon la semaine prochaine, tout comme la hausse des prix alimentaires.

Après l'annonce du Scandale du Tricastin,

voici ce qui c'est passé avant hier soir,

soit dans la nuit du 7 au 8 juillet.

Notez que

LES AUTORITES NUCLEAIRES SE VEULENT RASSURANTES

mais quand même...

Avouez que c'est pas de bol et

qu'il ne fait pas bon vivre dans le coin!!!!

Lyz (qui tente de se diriger vers son lit avec conviction...)

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Article du Monde :

 Les autorités nucléaires se veulent rassurantes face au rejet d'uranium sur le site de Tricastin

La centrale nucléaire du Tricastin où un rejet accidentel de 30 m3 d'effluents

contenant 12 gr d'uranium par litre s'est produit le 8 juillet.

Quelque 360 kg d'uranium se sont déversés dans l'environnement du site nucléaire du Tricastin (Vaucluse), dans la nuit du 7au 8 juillet. L'accident est survenu dans une installation de la société Socatri, filiale d'Areva, qui assure la décontamination de matériels et la récupération de l'uranium traité par l'usine d'enrichissement d'Eurodif, installée sur le même site. Les circonstances du déversement accidentel de 30 m3 de solution contenant 12 grammes d'uranium par litre restent encore à déterminer.

Les préfets du Vaucluse et de la Drôme ont, après consultation de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), interdit, jusqu'à nouvel ordre, la consommation d'eau potable issue de captages privés sur trois communes, mais aussi la baignade et la pêche dans les cours et plans d'eau avoisinants. L'irrigation agricole est stoppée. Les effluents radioactifs se sont en effet infiltrés pour partie dans le sol à l'intérieur même de l'établissement. Mais une quantité mal évaluée a rejoint par le réseau des eaux pluviales des rivières de la Gaffière, puis du Lauzon qui se déverse dans le Rhône.

La société Socatri, qui a immédiatement effectué des mesures, "a constaté un dépassement de la valeur préconisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les eaux destinées à la consommation humaine d'un facteur 1000 pendant une courte période correspondant aux passage du pic de pollution", indique l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Chargé de l'expertise en cas d'accident, cet organisme estime cependant que les "conséquences radiologiques pour les populations devraient être négligeables". "Dans la mesure où les gens ne consomment pas l'eau de la nappe phréatique, les risques de contamination sont inexistants", estime Thierry Charles, directeur de la sûreté des usines à l'IRSN. Un plan de surveillance sur 12 points de prélèvement d'eau va être mis en place pour vérifer l'évolution des teneurs dans les semaines et les mois à venir. Ces analyses permettront de déterminer à quelle échéance les mesures de restrictions pourront être levées. Elles pourraient l'être à plus faible délais dans les cours d'eau, qui assurent une dilution plus rapide, "lorsque nous serons assurés que l'uranium ne s'est pas fixé sur les sédiments", précise Charles-Antoine Louet, chef de division de l'ASN à Lyon.

Si les autorités se veulent rassurantes, les associations de défense de l'environnement s'inquiètent de l'ampleur réelle de la pollution. Sortir du nucléaire évoque le risque de cancer liée aux contaminations de ce type.

La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) est plus mesurée. "La réaction des autorités a été plutôt bonne", commente Bruno Chareyron, responsable du laboratoire, même s'il s'interroge sur le délai entre l'accident et les interdictions d'usage de l'eau. "La radioactivité contenue dans ce rejet a été plus de 100 fois supérieur à la limite annuelle fixée pour cet établissement, et la concentration en uranium 6000 fois plus importante", souligne-t-il. Quant à l'impact environnemental et sanitaire de l'accident, il "attend plus de données pour être en mesure de l'évaluer".

Il y a quelques jours,

la Criirad s'était inquiétée

de l'entreposage sous un tumulus de terre

de 150 000 fûts d'uranium enrichi de qualité militaire sur le site du Tricastin.

"Cela fait beaucoup pour un site qui est la deuxième plate-forme nucléaire française,

après la Hague",

note-t-il.

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Vive le nucléaire!!!

Lyz

2 vidéos

la première concernant le discours de Mlle Severn Suzuki,

Canadienne de 14 ans,

faisant un discourt à l'ONU Sommet pour la terre de 1992...

Rien à dire de plus,

elle a tout dit!!!

Quant à la deuxième vidéo,

c'est la chanson de Pink sous titrée en français,

qui est dans ma playlist depuis un moment déjà.

Posez vous et savourez!

lyz