posté le 07/07/08

« Mais "enfant soldat", ça ne veut rien dire, parce que soit on est un enfant, soit on est un soldat, non?»

 

 

 

Un enfant de 10 ans interrogé sur

ce que lui inspirait le terme "Enfant Soldat" à répondu ceci

 

« Mais "enfant soldat",

ça ne veut rien dire,

parce que soit on est un enfant,

soit on est un soldat,

non ? »

 

Selon Amnesty International, on compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde.  Un grand nombre de pays en guerre envoient les enfants au front pour remplacer le grand nombre d'adultes disparus tout au long des semaines, des mois voir mêmes des années de conflits. Ils comptent sur eux pour continuer les combats et peut être vaincre enfin. 

C'est pour cette raison que leur nombre ne cesse de croître. Toutes les ruses sont bonnes pour trouver de nouveaux combattants et les militaires ne manquent pas d'ingénuosité dans le domaine du recrutement d'enfants.

Les plus jeunes ont 7 ans, la plupart du temps ils sont kidnappés dans les écoles, les terrains de foot, les temples, les rues... Certains enfants en revanche, rejoignent volontairement les rangs des armées. Ils ont déjà tout perdu, famille, maison, espoir. Ils errent sans nul part où allez à la recherche de nourriture et d'abris. Et voilà qu'on leur offre des promesses de nourriture, de vêtements, d'armes pour se défendre et se sentir enfin en se sécurité, d'une famille composée essentiellement d'enfants, de paradis s'ils offrent leur vie pour un pays qui leur a, de toute façon, déjà tout pris.

 

Qu'ils soient volontaires ou forcés comme dans la majorité des cas,

ils restent des enfants!

Naïfs et inconscients.

Ayant besoin de quelqu'un pour prendre soin d'eux.

Quelqu'un pour les rassurer,

les protéger.

Les miliaires le savent et abusent de leur naïveté et de leur besoin de protection. 

 

3 vidéos pour ne pas les oublier...

  

La première vidéo avec des images un peu "difficiles" ou "dures",

sur un texte rap très inspiré!

Même si vous n'aimez pas ce genre de musique,

écoutez quand même s'il vous plait,

car le texte est très fort.

 

La  deuxième vidéo est un montage photo d'enfants soldats de différents pays.

 

La troisième vidéo nous viens de l'Unicef,

elle est représentée sous forme de pub pour un jeu qui n'a rien de drôle

mais qui est en revanche très,

voir trop réaliste!!!

 

Merci de signez les 2 pétitions

Unicef et Halte Enfants Soldats

 

Et Merci de ne pas les oublier...

Lyz 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 

 

 

 


Commentaires

 

1. Thek  le 07-07-2008 à 08:58:49  (site)

C'est monstreux et quand je pense qu'en france, on amene les enfants chez le psychatre pour tout, alors qu'en afrique quand on en sort un enfant de la guerillat, il doit vivre avec ses csouvenirs qui le hantera toute sa vie.
J'avais vu un reportage sur ses enfants et un témoignage d'un de ses enfants mais j'ai oublier ce qu'il disait

Il faut juste un connard pour créer un guerilla! C'est monstreux

Un soldat adulte est déjà hantait à vie alors un enfant

Bonne journée

2. coconuts  le 07-07-2008 à 09:47:09  (site)

Hello
c est malheureux toutes ces enfances (et vies)volées
bon début de semaine à toi !
bisous

3. magoo  le 07-07-2008 à 09:58:24  (site)

salut ,franchement g ne peux pas passer une journée sans passé sur ton blog ,merci pour ton coms ,ca fé longtemp ke g chercher un truc sur les mecs,c fait.
La vie de ces enfants n'est pas très simple,la pauvreté fais ke se soit ainsi,dé leur naissance leur vie est gaché,vive les m.....de polititien ki ne save k' empoché de l'argent .
Pour ces enfants c une naissance et une mort certaine et surtout proche.
Je v ken meme te souhaiter une bonne journée.magalismiley_id117953

4. adanis  le 07-07-2008 à 10:07:53  (site)

coucou pardons j'avais pas vu je le refais en mieux.
merci pour l'info

5. flashcbil  le 07-07-2008 à 20:14:41

Très difficile à regarder la première. Merci pour les pétitions. Je ne m'étale pas sur le sujet, Thek, Coconuts et Magoo ont déjà tout dit de cette horreur ! Même si on pourrait en faire des pages et des pages...

++
Cbil

6. sylvanamegalo  le 07-07-2008 à 20:25:49  (site)

et n'oublions pas les enfants kamikazes, les enfants qui n'ont rien à bouffer, les enfants meurtris de toutes les façons possibles que l'homme, qui dans certains domaines ne manquent pas d'imagination, peuvent inventer
cette terre n'est pas faite pour les enfanst et en plus les adultes ne la préservent même pas pour que leurs propres enfants puissent y vivre un jour en paix
et oui, m...pour les politiciens
j'attends que mes filles soient pas derrière moi pour regarder la vidéo. Mais elles adorent l'illustration musicale que tu as choisi
bisou à +
sylvana

7. annielamarmotte  le 08-07-2008 à 06:58:45

en france aussi il y a eu de jeunes tambours qui marchaient devant nos armées en campagne...il faut lutter ... ça finira bien par payer

8. humanite  le 16-07-2008 à 14:55:45  (site)

C'est clair que les enfants kamikaze, comme les enfants tambours en france à une époque pas si lointaine sont dans le lot!

Il est regrettable de voir que dans certains pays, ce sont même les parents qui engrènent leur propre gosse!

C'est lamentable...

bisou à tous
lyz

 
 
 
posté le 07/07/08

Espèces en voie d'extinction, des chercheurs sonnent l'alarme!

 

 Article du Nouvel Obs :

Espèces menacées,

danger sous-estimé

 
NOUVELOBS.COM
 
 

Le risque de voir disparaître certaines esces est cent fois plus éleque ce que les estimations actuelles laissent paraitre, affirment deux chercheurs.

 

 

 

 

Selon lUICN (Union internationale pour la conservation de la nature), plus de 16 000 espèces sont menacées d’extinction. Parmi elles, un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit et un tiers des Amphibiens. Pour toutes ces esces, les scientifiques estiment le risque de disparition à partir de deux facteurs. Le premier est le nombre décès survenant dans une population réduite où la perte de quelques individus est une menace directe pour la survie de l’espèce. C’est le cas des baleines, dont beaucoup d’espèces comptent moins de 400 spécimens ou des tigres qui ne sont probablement pas plus de quatre mille à se promener encore en liberté. Le deuxme facteur prend en compte les modifications des conditions environnementales qui peuvent influer directement sur le nombre de naissances et la mortalité comme la destruction de l’habitat, la rafaction de la nourriture ou les fluctuations de temrature.


Dans la revue Nature, des chercheurs de l'Université du Colorado affirment que ces critères ne sont pas suffisants pour refléter la réalité des menaces. Ils ont mis au point une théorie mathématique intégrant l’ensemble des évènements aléatoires qui contribuent à une diminution de la population afin de calculer la probabilité de disparition d’une espèce en danger. Selon eux, il faut prendre en compte au moins deux autres déterminants : le ratio mâle/femelle du groupe en déclin et plus de hasard dans l’estimation des naissances et des décès.


En appliquant cette méthode ils démontrent que des espèces, que les spécialistes jugeaient peu menacées d’extinction, sont en réalité bien plus fragiles. Certaines affirment-ils ont un risque de disparition jusqu’à cent fois plus important. C’est le cas de nombreuses variétés de poissons dont les populations sont soumises à des fluctuations brusques et soudaines encore mal expliquées.
 

 

Liens
Nouvel obs

 


Commentaires

 

1. jeanmi  le 07-07-2008 à 12:00:28

Coucou,
c'est une bien triste constatation et ce serait vraiment dommage que ces espèces disparaissent.
Passe une bonne semaine
Bisous

2. sev  le 07-07-2008 à 12:59:27  (site)

coucou ma belle
1- 16 000 ?? Whaou, c'est enorme !!!
a se rythme là c'est la planète entière, qui va être réduit au néant !!!
2- Désolée je n'arrive pas a trouver les mots pour te répondre a certains de tes comms (Particulierement tranche de vie N°3)
C'est bizard, j'ai l'impression que tu comprend ce que je ressens alors qu'en generale ... on me fuis ... ou on a pitié (ce que je deteste par dessus tout)
3- j'esp que tu va bien ???
Bisous ma belle
et bon lundi
sev

3. sarahwaddi  le 07-07-2008 à 17:44:29  (site)

Coucou Lyz, je suis de retour, tes articles sont toujours aussi percutants, j'ai du retard il faut que je prenne le temps de te lire. Bisous ma belle et bonne soirée. Sarah

4. sylvanamegalo  le 07-07-2008 à 20:19:34  (site)

salut, lyz

article terrifiant, comme la majorité sur ton blog, d'ailleurs, et comme ce qui se passe sur notre pauv'planète
merci pour la chanson, luna adore et elle se pointe danser dès que j'ouvre ton blog
j'ai reçu un mail extrêmement touchant et adorable de thek, j'en étais très heureuse
et aussi au moins 10 mails de cedric, genre serial mailer, lol
bisou et à plus de
sylvana

5. ayashaawanatu  le 07-07-2008 à 21:08:57

SLT Lyz

Je suis terrifiée à l'idée de se que l'on fait de notre planète ... il faut que nous reagissions rapidement et les blogs comme le tiens son très utiles .

A très bientôt.

Awanatu

6. annielamarmotte  le 08-07-2008 à 07:00:24  (site)

l'homme faisant partie des espèces terrestres il est aussi menacé à plus ou moins long terme.... s'il ne protège pas les autres espèces..

7. humanite  le 08-07-2008 à 08:26:48  (site)

Annilamarmote tout à fait, mais va lui expliquer ça sans qu'il ne se mette à paniquer pour son petit confort...
bisou
lyz

 
 
 
posté le 08/07/08

Scandale au Tricastin : Plus de 770 tonnes de déchets radioactifs enfouis depuis plus de 30 ans à même le sol, en toute illégalité

 

D'abord je vous mets le communiqué complet de la CRIIRAD qui est très parlant, mais comme je suis pas calé sur le sujet, je vous mets également un article du site Cpolitic qui lui en sait un peu plus sur le sujet.

C'est écoeurant!!!

Bonne lecture

 

Lyz 

 

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Communiqué CRIIRAD :

 

 

 

Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité

 
Communiqué de presse CRIIRAD du 4 juillet 2008

 

 

 

 

Scandale au Tricastin :
Plus de 770 tonnes de déchets radioactifs enfouis depuis plus de 30 ans

à même le sol, en toute illégalité !

 

 

La CRIIRAD demande la publication d’un bilan exhaustif,
la reprise de la totalité des déchets et la contamination intégrale du site.

 

 

Le site nucléaire du Tricastin est implanté à la limite des départements de la Drôme et du Vaucluse, sur le territoire des communes de Pierrelatte, St-Paul-3-Châteaux et Bollène. Il englobe 8 Installations Nucléaires de Base (INB1), plusieurs Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ainsi que l’Installation Nucléaire de Base Secrète (INB-S) du CEA-Cogéma.
 
A diverses reprises dans le passé, le laboratoire de la CRIIRAD a mis en évidence des niveaux d’irradiation anormalement élevés en limite du site nucléaire du Tricastin. Ces contrôles révélaient des défauts d’application des règles de radioprotection et soulevaient d’importantes questions sur l’exposition des travailleurs intervenant à l’intérieur du site.
Les niveaux les plus irradiants étaient identifiés sur le côté Ouest, au niveau du parc à fûts et du portail d’entrée AREVA – SAUR : de l’ordre de 400 coups par seconde (c/s) relevés au DG5 pour un bruit de fond normal d’environ 60 c/s.

 

Une autre zone anormale, bien que moins marquée (130 à 140 c/s), était repérée sur le côté Est, au nord des installations EDF et COMURHEX, au droit d’une sorte de tumulus. Cette butte de terre est située dans le périmètre de l’INB-S dont le CEA est propriétaire et Cogéma (AREVA NC) l’exploitant.

 

Les recherches documentaires que nous avons effectuées conduisent à considérer que le rayonnement détectable sur le chemin des agriculteurs pourrait provenir du tumulus lui-même. En effet, il ne s’agit pas d’une simple butte de terre mais d’un amoncellement de déchets radioactifs et chimiques directement enfouis dans le sol !

 
 
ANALYSE DES INVENTAIRES ANDRA
 

L’Agence nationale des déchets radioactifs (ANDRA) publie régulièrement son inventaire national des déchets radioactifs.
Le premier inventaire, publié en 1993, ne mentionne ni le tumulus, ni même l’existence des déchets enfuis dans le tumulus.

 

• Les inventaires publiés de 1994 à 1999 consacrent une fiche aux déchets radioactifs de l’INB-S CEA-COGEMA de Pierrelatte (fiche référencée RHO 28, puis RHO 28B). Ils sont présentés comme des « déchets d’exploitation et d’assainissement issus des installations d’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse et traitements chimiques ». Il s’agirait de « déchets de barrières de diffusion gazeuse, fluorures, boues chromiques » pour une activité totale de 42 GBq et de « déchets divers, gravats… » pour 8 GBq. La fiche indique qu’il s’agit d’un entreposage mais ne fait aucune allusion au fait que les déchets ne sont pas dans des modules bâtis mais ont été directement enfouis dans le sol.

 

• Il faut attendre l’inventaire ANDRA de 20022 pour apprendre que les déchets des installations de production d’uranium enrichi à usage militaire ont été « enfouis entre 1969 et 1976 dans une butte de terre d’un volume d’environ 15 000 m3 ». La terre, qui recouvre les déchets, les dissimule à la vue mais pas à l’action délétère des eaux météorites. Il s’agit d’une violation caractérisée des règles de stockage qui doivent garantir que les déchets sont isolés de l’environnement et qu’il est possible de les contrôler et, si nécessaire de les reconditionner. Ces pratiques sont choquantes y compris pour le début des années 70.

 

On ne peut exclure que l’ANDRA ait souhaité occulter les conditions de stockage scandaleuses de ces déchets mais le plus probable est qu’elle ne fasse que répercuter les informations que l’exploitant veut bien communiquer. La CRIIRAD a pu constater sur plusieurs dossiers que l’Agence n’effectue aucun contrôle sur le terrain et que l’analyse critique des données des exploitants est très insuffisante3. Les informations contenues dans les inventaires doivent donc être considérées avec beaucoup de recul.
 

 
LE CONTENU DU TUMULUS
 

Si l’on se réfère à l’inventaire ANDRA plus récent (publié en 2006, avec une mise à jour à mai 2005 pour la fiche RHO-43),  l’amoncellement de déchets radioactifs serait constitué de :
- déchets radioactifs provenant des 4 usines militaires de séparation isotopique (usines militaires basse, moyenne, haute et très haute correspondant respectivement à de l’uranium faiblement, moyennement, fortement et très fortement enrichi, soit plus de 90% d’uranium 235). Ces déchets seraient constitués de barrières de diffusion pour une masse totale de 760 tonnes. L’ANDRA ne donne aucune précision ni sur la composition des déchets, notamment sur leur teneur en uranium 235, ni sur les éventuels risques de criticité ;


- des déchets de catégorie TFA-VL - très faible activité mais vie longue (en l’occurrence, très, très longue) - constitués de filtres de conditionnement (46 m3) et de fluorines ((14 000 m3) ;

- de déchets toxiques sur le plan chimique (chrome trivalent notamment) présentés comme exempts de radioactivité (mais sans précision chiffrée, en particulier sur les protocoles de contrôle ni sur les seuils de détection). L’ANDRA indique qu’il s’agit de boues issues de la station de traitement des effluents, sans préciser le volume ou le tonnage déversés sur le tumulus.

 

Par ailleurs, la CRIIRAD a reçu récemment plusieurs courriers et appels téléphoniques de travailleurs intervenant sur le site du Tricastin l’alertant sur des dysfonctionnements graves, et notamment 1/ sur l’érosion que subit le tumulus de déchets (pluie, vent…), érosion qui a mis à jour récemment un certain nombre de fûts et qui a été traitée en déversant une nouvelle couche de terre sur les déchets ; 2/ sur la contamination (chimique et radiologique) de la nappe située au droit du site ; 3/ sur les conditions de travail des salariés des sociétés de sous-traitance.

 
 
LES DEMANDES DE LA CRIIRAD
 

Sur la base des investigations conduites par son laboratoire et des messages alarmants qui lui sont parvenus, la CRIIRAD demande :

1- la communication d’un état détaillé de la structure du tumulus et des déchets radioactifs et chimiques qu’il contient : descriptif de l’emplacement ; historique des déversements : dates, volumes, masses, nature des conditionnements (s’ils existent), masses de terre utilisées pour le recouvrement, etc.


2- la reprise des déchets, leur caractérisation, leur reconditionnement éventuel (vérification de l’étanchéité des fûts, de leur absence de contamination externe) et leur transfert vers des installations d’entreposage ou de stockage ad hoc ;

3- le contrôle radiologique et chimique de la terre dans laquelle les fûts et autres déchets ont été enfouis et, si nécessaire, le conditionnement et le stockage des volumes contaminés ;

4- l’autorisation d’accéder au site afin d’effectuer des mesures radiamétriques et spectrométriques au niveau du tumulus et de procéder à des prélèvements d’eau au niveau des piézomètres afin de vérifier si les informations relatives à la contamination des eaux souterraines sont avérées ou relèvent de la rumeur.

 


LURGENCE

Les interventions doivent être conduites dans les meilleurs délais. En effet, plus le temps passe, plus le nombre de fûts corrodés et éventrés augmente, plus augmentent les risques de pollution du sol et des eaux souterraines, le nombre de personnes exposées aux rayonnements émis par le tumulus et les risques de contamination par inhalation. Il ne faut pas compter sur la diminution de la radioactivité avec le temps : l’uranium 238 a une période physique de 4,5 milliards d’années et l’uranium 235 de 700 millions d’années !

Cela fait plus de 30 ans que ces déchets toxiques, tant sur le plan radioactif que chimique, ont été enfuis dans le sol. Ce dysfonctionnement perdure en toute impunité, en violation des principes fondamentaux de gestion des déchets, principes censés garantir la préservation de l’environnement et la protection sanitaire des travailleurs et du public.


Il est choquant de constater que ni l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), ni les ministères concernés n’ont exigé de mise en conformité et qu’ils continuent au contraire d’accorder aux exploitants de nouvelles autorisations pour augmenter les productions, les stockages et construire de nouvelles installations. Le traitement des pollutions passées et le confinement des déchets toxiques devraient constituer un préalable.

Le statut d’INB secrète est là pour préserver des informations à caractère militaire pas pour servir de couverture à des pratiques choquantes ou pour permettre à AREVA et au CEA de faire des économies sur la gestion de leurs déchets.
Par ailleurs, plusieurs responsables sont intervenus dans le cadre de la CIGEET pour affirmer que le « transfèrement » des déchets avait été envisagé… puis écarté. On ne sait si le motif de l’abandon du projet était le souci de limiter les coûts ou des problèmes liés à la dangerosité des déchets. Aucune de ces explications ne justifie l’inaction. La situation ne peut en effet qu’empirer et si les exploitants ne financent pas le traitement du problème tant qu’ils sont solvables, dans 50 ou 100 ans, ce sera à la collectivité de le faire… ou d’en subir les conséquences environnementales et sanitaires.


 

1 INB 87 et 88 correspondant aux 4 réacteurs du CNPE  EDF ; INB 93 pour l’usine EURODIF d’enrichissement par diffusion gazeuse (Georges Besse) ; INB 105 pour l’usine COMURHEX de conversion de l’UF4 en UF6 ; INB 138 pour les installations SOCATRI d’assainissement et de récupération de l’uranium ; INB 155 pour l’usine TU5 d’AREVA NC (Cogéma) ; INB 157 pour l’installation de maintenance nucléaire d’EDF, dite Base Chaude Opérationnelle du Tricastin (BCOT) ; INB 168 pour la future usine SET d’enrichissement de l’uranium par centrifugation (Georges Besse II) dont la construction a été autorisée en avril 2007.
 
2 Il est possible que l’information figure dans l’inventaire publié en 2000 dont la CRIIRAD ne dispose pas. En 2001, il n’y a pas eu de publication.
 
3 Cf. par exemple les dossiers Malvési-Comurhex (aucune mention de la présence des transuraniens dans les quelques 300 000 tonnes de déchets radioactifs, disparition du radionucléide clef, le thorium 230, etc) et Gueugnon-AREVA (rien sur les 26 000 tonnes de résidus radioactifs présents dans le sol du parking du stade de foot, pour ne citer que les plus récents).

 

 

 

_.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._.~*~._

 

 

Article de Cpolitic

 

Scandale Nucléaire en France:

Déchets irradiés et toxiques à même le sol à Tricastin

 

 

C’est la CRIIRAD, la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité créée en 1986 suite à l’accident de Tchernobyl qui a soulevé le lièvre alertée par des employés du site.

 

Tricastin, vous connaissez forcément si vous êtes passer par l’autoroute du Soleil pour vous rendre à vos vacances. Evidemment on ne peut s’empêcher naïvement de plaisanter sur les dangers du nucléaires en passant devant, le vomi vert et le scientifique anormalement âgé du sketch des Inconnus .


Malheureusement ici, c’est la réalité qui dépasse la fiction, une triste réalité qui nous fait dire que nous n’avons pas à se moquer de la gestion russe du dossier nucléaire.


Selon les études de la CRIIRAD, pendant 30 ans, en toute impunité nos gentils scientifiques ont enfouis dans le sol au nord du site de centrale EDF, sur le terrain propriété du CEA et dont l’exploitant est Areva (ex-COGEMA), pas moins de 760 tonnes de déchets dans une butte de terre de 15 000 m3.

 

Selon le communiqué de presse de la commission, le tumulus incriminé comporte:

- déchets radioactifs provenant des 4 usines militaires
- déchets à très faible activité mais vie longue
- déchets chimiquement toxique non radioactif

 

Comme le précise communiqué, les Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et les ministères chargés de ce type de dossier ne font strictement rien pour une mise au norme et une dépollution du site. Au contraire, ils demandent l’augmentation de la production et donc de la création de déchets et du stockage.

 

Alors devant un tel constat, on en déduit une preuve flagrante d’incompétence, de négligence et de corruption. Le Grenelle de l’environnement n’est visiblement qu’un bout de papier sur le bord d’une table. Les intérêts financiers et militaires auront-ils toujours le dessus sur l’intérêt environnemental et de la santé publique?

 

Pour rappel, l’action Areva est à 741 euros. Les principaux actionnaires de cette entreprise privée sont (source boursorama.fr):
1. Commissariat à l’Energie - CEA 78.96 %
2. Etat Français 5.19 %
3. Caisse des Dépôts et Consignation 3.59 %
4. Entreprise de Recherche 3.21 %
5. EDF 2.42 %
6. Total 1.02 %
7. Calyon 0.89 %
8. Salariés 0.69 %

 

La responsabilité des différents gouvernements passés comme actuel, des patrons d’EDF, du CEA, de la CDC, de Total, de Calyon est donc clairement mise en cause dans un tel laxisme et un tel manque d’éthique. Quand l’Etat français pollue les sols et contamine le peuple français, la situation devient intolérable.
 

Et comme par miracle, le 2 juillet dernier, Sarkozy a annoncé la future implantation pour une deuxième centrale EPR. Le premier site à Flamanville a connu des retards énormes notamment dus à des mal-façons. (Voir ici l’article du Monde.fr) Preuve que ce nouveau concept révolutionnaire n’est pas maîtrisé. La fabrique de cuve de ce type de centrale EPR sera assuré par Areva et par… Mittal. Rappelez vous Gandrange, c’était eux.

 

Et sur le site web d’Areva, d’un cynisme écoeurant, on peut accéder à une rubrique intitulée: “Calculez votre empreinte écologique “

 

Merci au site Les mots ont un sens d’avoir relayé l’information du CRIIRAD

 

Pour plus d’informations, vous êtes cordialement invité à vous rendre sur le site de la criirad, sur la page d’accueil, l’article est dans la partie “Dossier d’actualités” colonne de droite.

 

Un article sur le projet EPR et l’avis de GreenPeace dans Libération.fr

 

 

 


 
 
 

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