Sur la victime
Les mines et sous-munitions font une victime toutes les 30 minutes.
Elles infligent des blessures qui entraînent des conséquences physiques, psychologiques et sociales gravissimes :
- Leurs
conséquences traumatiques sont mortelles dans la moitié des cas. Elles
endommagent le corps en explosant ou en introduisant de la terre, des
bactéries, des morceaux de vêtement ainsi que des fragments de
plastique et de métal dans les tissus. Elles peuvent non seulement
entraîner l'amputation du membre touché, mais aussi endommager les
mains, les bras, l'appareil génital, le visage, les yeux et les
oreilles.
- La mutilation entraîne une limitation des capacités physiques qui empêche la personne de jouer un rôle social au sein de la société. L'invalidité réduit l'accès au mariage, à la paternité, à la maternité et au travail.
- La représentation dévalorisée de la personne handicapée conduit à l'exclusion.
Sur les systèmes socio-économiques
La présence des mines et sous-munitions non explosées limite la production et le développement rural (réduction de la surface agricole utile).
Elle constitue un obstacle à l'accès aux ressources naturelles, aux matières premières et au développement des transports. Elle est un facteur de "désaménagement" du territoire, par la perturbation des échanges au sein du monde rural, entre les centres urbains et les campagnes.
2. humanite le 24-05-2008 à 00:30:18 (site)
C'est certain... d'ailleurs ce n'est pas vraiment dans l'intérêt des gouvernements de déminer!
Economiquement parlant ça leur évite d'en remettre en cas de problème...
lyz
3. Atome de SAG le 05-09-2008 à 13:17:48 (site)
Bonjour Humanite !
Voici un peu d'info pour toi..
Fête de l’Humanité et journée internationale de la paix:
http://www.stop-animals-genocid.com/v-nements_304373.html
Rangoun - Paris, le 16 mai 2008. 14 jours après le passage du Cyclone Nargis sur le Myanmar (Birmanie), les besoins dans le Delta de l’Irrawady restent immenses. MSF appelle le gouvernement du Myanmar à permettre une augmentation immédiate de l’aide humanitaire et autoriser le personnel humanitaire international à accéder librement et sans entrave aux zones sinistrées.
Des centaines de milliers de personnes ont perdu leur maison et se sont regroupés dans des camps de fortune. Ils ont besoin en urgence d’eau potable, de nourriture et d’objets de première nécessité. D’autres vivent dans les débris de leur maison encore inondée, entourés de cadavres.
Les équipes de Médecins Sans
Frontières travaillent actuellement dans une vingtaine d’emplacements
différents et réussissent à se rendre dans des zones très isolées.
Elles prennent en charge des centaines de patients par jour. En plus
des blessures, les problèmes majeurs de santé sont les infections
respiratoires, la fièvre et les diarrhées.
Ces équipes
distribuent des biens de première nécessité à des milliers de
personnes. Cependant, MSF demande une augmentation immédiate des
opérations de secours qui ont été, jusqu’à maintenant, déployées
beaucoup trop lentement et de manière insuffisante.
« Bien que MSF soit capable
d’apporter, dans une certaine mesure, une aide directe à la population,
la réponse globale est clairement inadéquate. Les milliers de personnes
touchées par le cyclone se trouvent dans un état critique et ont un
besoin urgent de secours.
L’aide est entravée par les restrictions imposées par le gouvernement sur le personnel international travaillant dans la région du Delta. Les spécialistes en eau et assainissement qui ont reçu un visa pour rentrer au Myanmar n’ont, par exemple, toujours pas le droit de se rendre dans la zone sinistrée où la population a désespérément besoin de leurs compétences.
Une opération d’urgence efficace de
cette taille nécessite des coordinateurs et du personnel technique qui
ont l’expérience des secours d’urgence à grande échelle » explique
Bruno Jochum, Directeur des Opérations pour MSF à Genève.
MSF
travaille au Myanmar depuis 1992, ce qui a permis de réagir
immédiatement à la catastrophe dans le Delta et de travailler
directement auprès de la population sinistrée. 250 employés MSF
travaillent dans le Delta de l’Irrawady dans les zones de Pyanpon,
Bogaley, Haingyi, Pyinsalu, Tongwa, Labutta, Thingangon and Chaungzu.
Une trentaine d’employés internationaux sont confinés à Rangoun.
Jusqu’à présent, 140 tonnes de matériel de secours sont arrivées dans
le pays. Au total, MSF a distribué plus de 275 tonnes de nourriture
depuis le début des opérations dans le Delta.
1. thek le 23-05-2008 à 20:20:01 (site)
Et bien espérons qu'ils réuissent et avec un certain humour: que le gouvernement se rassure ils ne sauverons pas tout le monde.
Au fait: j'adore ton idée de peinture que tu as mis sur mon blog. J'avoue ne pas savoir comment représenter ça. Je voudrais ppeindre mes idée en espèrant avoir un certain impact, pour faire réfléchir mais pour l'instant je peind avec une certaine rretenue
bonne nuit
2. humanite le 24-05-2008 à 00:27:56 (site)
Il est effectivement à souhaiter qu'ils y parviennent maintenant... si quelqu'un doit sauver le monde entier ce ne sera certainement pas eux seuls!
C'est notre monde et nous avons tous plus ou moins la faculté de changer les choses à notre petit niveau.
Enfin, l'espoir fait vivre comme on dit...
lyz
édité le 24-05-2008 à 02:30:52
Commentaires
1. Atome de SAG le 05-09-2008 à 13:20:10 (site)
Pétition BASM :
http://atome-crochu.bleublog.lematin.ch/archive/2008/09/01/brouillon-2.html
Bon week et bon bisou d'Atome chère militante !